Philip Kerr - La pâle figure (la trilogie berlinoise Tome 2)
Eté 1938. Deux ans ont passé depuis l'été de cristal. Le nazisme en est à ses plus belle années et Bernie a maintenant un associé qui n'apprécie pas tellement. Mais cela ne l'empeche pas de faire du bon boulot et de se faire contacter par Heydrich, chef de la police ( ou un truc du genre Là, j'avoue qu'entre la Gestapo, la SS, la police secrète, la Kripo, l'Orpo, je m'emmelle les pinçeaux ^^) pour revenir réintégrer les locaux de l'Alex afin d'enquêter sur la mort de plusieurs jeunes "aryennes" égorgées comme des porcs. Cette fois-ci, l'enquête va amener Bernie dans le monde des psychiatres et dans celui de la propagande anti-juif où celle-ci atteindra son paroxime - dans le livre au moment de la Nuit de Cristal, le 9 et 10 novembre 1938.
Ma lecture de L'été de cristal m'a convaincue que Philip Kerr avait su trouvé les ingrédients pour me plaire. Une dose de détective privé solitaire doté d'humour cynique en décalage avec son temps, une dose d'ambiance de film noir, une bonne dose du Berlin d'époque.
Pour La pâle figure, Philip Kerr reprend la même recetteet y rajoute l'amertume de Bernie.
Mon avis est court, mais concis : ce n'est pas pour rien que La trilogie berlinoise récolte autant de critiques positives sur La toile ou a été élu favorie du jury Livre de Poche. A l'heure où j'écris ce billet, je n'ai pas encore lu Requiem allemand, mais pas la peine d'attendre de l'avoir lu pour affirmer qu'il faut lire La trilogie berlinoise sous peine de passer à côté d'un excellent polar qui en plus de nous raconter une enquête policière, nous livre une fresque de la ville et de son époque.